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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:35

Mon Dieu, que c'est beau la repentance! Mon bon Pujadas, comme tu es fier, tu as réussi ton émission, que d'émotion, que d 'émotion, tout le monde derrière son écran avait un mouchoir et était reconnaissant à l'artiste de les émouvoir ainsi. Allez, la prochaine fois il faut prévoir une marche blanche pour le souvenir! Deux points, tu as gagné deux points, Nicolas. Du moins j'espère pour toi, sinon à quoi sert tout ce cirque, toutes ces tirades dont la niaiserie n'a d'égales que la mauvaise foi!

Mais, tout compte fait, quand on reprend ses esprits et que l'on cesse de s'agenouiller devant tant de ferveur devant l'éternel pourquoi ne pas se repentir devant le creusement des inégalités, pourquoi ne pas se repentir devant l'accélération du chômage, devant les franchises médicales, devant les cadeaux fiscaux faits aux super aisés, devant le démentèlement de la sécurité sociale, devant le coût des mutuelles, devant tous ces propos xénophobes, devant toute cette flaterie du monde de l'argent. J'en oublie, Mon bon Nicolas, mais excuse moi, je m'en repends.

 

Le meilleur repentir serait que plus jamais tu ne puisses plus pècher.

ADIEU.


 


 


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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 18:25

Monsieur le Président, vous me décevez.

Votre campagne est lamentable et indigne d'un président en exercice. Vous avez encore la flamme de l' orateur, le tempérament d'un agité, la réactivité d'un boxeur, mais vous n'avez plus d'idées. En 2007, vous vouliez "bouger les lignes" pour entraîner la France vers la rupture. Notre pays était conservateur et vous aviez raison sur le principe. Mais qu'avez vous fait? Ah, je sais, vous vous êtes trompé? Non, c'est votre propre électorat que vous avez trompé. Vous vous présentiez comme le représentant de la droite et le défenseur des catégories dirigeantes. Vous avez fêté votre victoire au Fouquets. Pourquoi pas? Vous aviez raison, on n'est jamais mieux qu'entre amis dans des endroits qui vous correspondent et qui vous identifient. On a vu qui vous êtiez. On a su qui devait profiter de votre politique. C'était clair. Ce fameux peuple avait fait son choix. Il avait voté à droite. C'était so droit.

Aujourd'hui, vous changez votre casquette et vous voulez mystifier votre monde. Il ne s'agit plus de bouger les lignes, mais d'entretenir la confusion dans l'electorat bonhomme. Vous n'avez plus d'idées à tel point que vous nagez dans les eaux troubles du populisme grégaire et de la démogagie ringuarde. Vous faites de l'électoralisme bêtifiant en pensant encore cocufier ce bon peuple de France

Vous ne cessez de diviser, de séparer, de cataloger, les pauvres actifs contre les assistés, les Français contre les autres, les fontionnaires contre le privé. On ne vous reconnait plus. Arrogant, méprisant, vous attisez la polémique. Oui, vous avez changé? En pire. Un Président en exercice doit porter plus haut la parole. Il est le Président de la France et non de telle ou telle catégorie. Vous avez perdu en lisibilité et en crédibilité. Le "Peuple" ne comprend plus votre discours digne d'un bateleur de foire ou d'un racoleur de voix. Avant, tout en étant notre adversaire, vous faisiez honneur à une certaine idée de la République. 

 Aujourd'hui Qu'avez vous à offrir au débat démocratique? Du sparadrap, de la guimauve et du pain perdu.

Tenez, Mr Le Président, voilà un ticket de métro pour quittez le bal du temps perdu.

NKM vous dira le prix......


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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 23:05

Certes la Grèce a longtemps été mal gouvernée, La corruption règne, l'Etat est faible peu présent et ne joue pas son rôle, L'impôt n'est pas perçu.

Est-ce une raison pour humilier un peuple, pour le jeter dans la pauvreté, pour vendre au privé les entreprises qui pourraient permettre son redressement ? Souvenons nous des sociétés d'autoroute vendues à bas prix par l'UMP  dont les bénéfices explosent aujourd'hui privant l'Etat de revenus dont il aurait bien besoin.

 

Est-ce là l'Europe solidaire qu'on nous vante ?  Il faut en tout de la rigueur et la gauche n'est pas la chianlit mais il nous faut aider et non punir. Cette Europe là n'est pas la mienne, je ne m'y reconnais pas.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 22:11

Le journal Le Monde du mardi 21 février titre en première page sur "Le putch qui doit porter M. Borloo à la tête de Veolia".

 

Cette supposée manœuvre initiée par le PDG d'EDF Henri Proglio et l'Elysée viserait à  évincer M. Frerot de la présidence de Veolia pour le remplacer par M. Borloo.

 

Rien de surprenant de la part de Nicolas Sarkozy qui, à de nombreuses reprises et dans de nombreux domaines, a placé ses amis a des postes enviés et rémunérateurs.

Ce n'est qu'une rumeur mais les pratiques Elyséennes de ces dernières années ne la rende pas invraisemblable.

Le Parti Radical Valoisien, dont M. Borlo est président ne confirme pas mais ne dément pas non plus.

 

Une des spécialités de M. Borloo est de cultiver le flou. Tantôt jurant de son indéfectible attachement à Valenciennes, tantôt donné candidat à la Mairie de Paris puis tenté par le retour aux affaires. Reconnaissons qu'il excelle dans cet exercice.


S'il décide pour les législatives de 2012 d'être candidat dans la 21ième circonscription il le fera savoir comme à son habitude au dernier moment et à la veille de la date limite du dépôt de candidature.

S'il en était ainsi la confrontation entre l'ex ministre de l'environnement, co-fondateur dans les années 80 de  Génération Ecologie et un cadre national d'Europe Ecologie Les Verts soutenu par le Parti Socialiste ne manquerait pas d'intérêt.

 

 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 15:56

Notre Président va se déclarer candidat et  s'engager dans une politique nettement à droite pour aller chasser sur les terres de Marine Le Pen. Ce n'est pas du tout un suicide politique comme on peut l'entendre un peu partout même à mots couverts dans les rangs de L'UMP.

Les conseillers de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson en tête, savent très bien que sociologiquement la France est à droite. Depuis quelques années des thêmes qui demeuraient tabous sont débattus sur les places publiques sans précaution oratoire: limiter l'immigration, protéger la nationalité française, priorité au sécuritaire, identité nationale, protection de la famille, protection des intérêts français. L'intervention des pouvoirs publics dans la définition des faits d'histoire ( lois mémorielles) déclaration d'un ministre de l'intérieur sur le principe de civilisation supérieure à d'autres provoquent quelques remous mais, à part l'agitation médiatique, l'opinion publique parait indifférente à cette montée de l'extrémisme. Entend-on les intellectuels s'élever  contre ce qui va devenir le politiquement incorrect? Et c'est la droite qui se pose en grand protectrice des valeurs éternelles de la France? Mais quelle France?

L'objectif du candidat président est plus que jamais de retenir les électeurs de Marine Le Pen au second tour. Rien ne nous sera épargné pour désigner à l'opinion publique les bons français. Un petite musique vichyssoise des années 40 va glisser sur cette France si glorieuse mais si frileuse.

Paradoxalement, c'est cette France qui s'apprête à choisir un président de Gauche. Pour beaucoup par conviction. Mais d'autres par curiosité ? par dépit? Par rejet? Il ne faut donc pas baisser la garde, rien n'est encore gagné. Sarkozy est un animal politique  au dessus de la moyenne!

La mobilisation doit être totale. Jusqu'au mois de Mai, le mois de la rose et de l'esperance. " Allons enfants de la P......"


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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 15:38

Le 19 juillet 2011, Xavier Emmanuelli démissionnait de la présidence du Samu Social après avoir critiqué avec une grande sévérité  la volonté du gouvernement de réduire les subventions accordées au Samu Social financé jusqu'alors à 92 % par l’État.

Argument du gouvernement pour justifier cette décision : l’argent ainsi retiré au Samu Social sera reversé aux programmes d’accès au logement.

Aujourd'hui avec la vague de froid des derniers jour, lqui a déjà tué deux SDF, le manque d’hébergement d’urgence se fait cruellement sentir. 

L’équipe de François Hollande réagit :

 

Grand froid et précarité énergétique : le gouvernement s'enlise quand les plus démunis souffrent
le 4 Février 2012

Par François Brottes, responsable de l'énergie dans le pôle environnement, développement durable et énergie. 

 

Alors que la France connaît une vague de grand froid, nous ne pouvons nous empêcher de penser aux 8 millions de victimes de précarité énergétiques et à toutes les familles qui souffrent des températures extrêmes qui traversent actuellement la France.

A cause de la crise et de l’augmentation des prix de l’énergie, ces familles sont contraintes de réduire considérablement leur consommation ou de ne plus se chauffer du tout. Ceci est absolument insupportable dans notre République.

Or, le  gouvernement accuse un retard coupable et s'enlise dans des prétextes juridiques, alors que les Français, et notamment les plus démunis, n'en peuvent plus d'attendre des mesures concrètes pour leur permettre de se chauffer.

 Le tarif social de l'énergie, attendu depuis des années, est certes foncièrement insuffisant et inefficace pour répondre à l'enjeu de la précarité énergétique, tant du point de vue de l’aide octroyée (95 euros en moyenne par an pour l’électricité, pour une moyenne de facture de 1 600 euros avec le chauffage électrique) que du nombre de bénéficiaires (650 000 environ sur 2 millions d’éligibles actuels).

Loin des promesses de M. Besson qui s'était engagé sur son automatisation au 1er janvier 2012, lors de la loi NOME de décembre 2010, voilà que celle-ci est encore retardée ce matin, puis déclarée rétroactive cet après-midi.

Ces alternoiments masquent mal l'incurie du gouvernement qui reste sourd aux difficultés des  ménages qui n'arrivent plus à payer leurs factures d'énergie, et notamment des 8 millions de personnes en situation de précarité énergétique.

Face à l'urgence sociale, François Hollande mettra en place un dispositif ambitieux et adapté afin d'assurer à tous un accès abordable à l'énergie, qui est un bien essentiel.

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 09:09

Angela Merkel  aidera Nicolas Sarkozy dans sa campagne et participera à ses meetings.

Dans son discours au conseil général de l'UMP, samedi 28 janvier, Hermann Gröhe, secrétaire général de la CDU a annoncé que "Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy lors de rendez-vous de campagne au printemps".
Nicolas Sarkozy qui ne s'est pas encore déclaré candidat de manière officielle a donc laissé le soin à Angela Merkel d'annoncer sa candidature.

Rien d'étonnant à ce que le parti chrétien-démocrate de la chancelière allemande estime que Nicolas Sarkozy soit "la bonne personne à l'Elysée et qu'elle le sera aussi à l'avenir".
Cela confirme si besoin en était que la voie choisie par N. Sarkosy est celle de la récession, de la baisse du déficit à tout prix, du sacrifice du pouvoir d'achat des français au nom de la compétitivité.
La volonté d'alignement de la France sur l'Allemagne est ainsi confirmée : baisse des revenus des salariés, remise en cause des contrats de travail à durée indéterminée, déremboursements, dé-régulation.

Avec sagesse François Hollande dont le programme est maintenant connu a évité une inutile  polémique :


«Si le candidat sortant veut inviter Mme Merkel il en a parfaitement le droit. Si Mme Merkel veut venir en France pour défendre le candidat sortant c'est sa liberté»

 «Ce n'est pas parce que Mme Merkel ferait campagne pour M. Nicolas Sarkozy que, si je suis choisi par les Français au mois de mai, je ne travaillerai pas en bonne intelligence avec Mme Merkel».

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 16:54

La campagne présidentielle s'est accélérée en quelques semaines et François Hollande, s'il en était encore besoin, se présente comme un candidat crédible et lisible. La droite en doutait et s'en amusait. Quelques uns à gauche se posaient à mots couverts de sérieuses questions aprés les couacs de ces dernières semaines. Notre candidat était-il trop léger pour la fonction, trop laxiste, cherchant trop la synthèse  pour éviter les prises de décision. Jusqsu'ici il sembait avec son équipe toujours à la traîne des projets, des idées lancées par la droite, ne proposant rien qui vaille la peine d'un débat.

Le meeting du Bourget et la présentation de son projet présidentiel change la donne. François Hollande  est bel et bien un candidat crédible et lisible, deux atouts nécessaires pour pouvoir espérer être élu par les Français. Mieux, il prend enfin l'initiative et paraît au yeux de l'opinion comme le favori logique et place la droite et l'UMP dans une situation de challenger. C'est à eux de réagir. La droite est surprise.

Crédible par sa lucidité face à la crise, crédible par sa volonté de ne promettre que ce qui sera possible de financer, crédible par sa vérité de dire les deux étapes de son quinquennat: redressement, puis redistribution. Crédible par son souci de la rigueur budgétaire et sa détermination à gerer en fonction de l'égalité et de la justice. 

 

Lisible. C'est précis, détaillé. 60 propositions financées. L'idée est claire: faire participer les plus hautes fortunes à l'effort de redressement, il s'agit là d'une simple question de justice et non la marque d'une idéologie bornée et austére. Cela peut être compris par tout le monde! Chacun doit contribuer en fonction de ses moyens, les ménages comme les entreprises. Lisible: François Hollande a choisi: C'est par l"investissement et non par la consommation qu'il compte relancer la croissance. C'est un choix. Cela n'a pas toujours été la dirdtion de la gauche! Souvenons nous du début du quinquennat de F Mittérand!    Justice, égalité, solidarité,  telle est l'empreinte de son projet.

On ne pourra plus reprocher à François Hollande sa mollesse, son indétermination, son indécision. Il trace les objectifs, fait des choix et prend des paris pour l'avenir. La campagne est lancée.

Seul bémol à titre personnel, peu de propositions sur l'école et une vision trop quantitative des problémes; rien sur la protection sociale et la politique de santé et notamment sur le financement.

Mais ne nous emballons pas. Notre actuel président n'a pas l'âme d'un perdant et la droite n'a pas jeté ses dernières cartouches.  L'opinion est versatile.

CATON.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 16:57

un moyen de réduire les déficits budgétaires sur le dos des particuliers…

La TVA sociale était une proposition initiale de campagne de Nicolas Sarkozy mais elle est restée en sommeil léthargique depuis 2007, après notamment les dégâts collatéraux occasionnés au second tour des élections législatives. La crise aidant, la voilà ressortie du chapeau à cent jours de la prochaine présidentielle.

 

Sous l’appellation de « TVA sociale », avant tout une formule de communicant à destination du « bon peuple », le but consiste à augmenter un peu plus les impôts indirects afin de réduire le déficit des budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale, de compenser la diminution des recettes dues aux baisses d’impôts consenties aux plus fortunés et aux exonérations de charges accordées aux entreprises…

 

 

La taxe à la valeur ajoutée a été inventée en 1954 par un haut-fonctionnaire français de l’Inspection des Finances, Maurice Lauré. De simple taxe sur le chiffre d’affaires des entreprises, elle a été étendue en 1966 au commerce de détail par Valéry Giscard d’Estaing. La TVA est le principal impôt indirect qui correspondait environ à 48 % des recettes budgétaires de l’Etat en 2011 (130 milliards € sur un budget total de 272 milliards €).

 

Incorporée au prix, elle apparaît au bas de chaque ticket de caisse, le taux normal de 19,6% étant appliqué à la très grande majorité des produits de consommation et services. C’est l’impôt le plus injuste de tous. Pour un achat de 100 €, c’est près de 20 € qui sont reversés à l’Etat par le vendeur, une somme identique pour tous, RMiste comme cadre supérieur…Pour le conseil économique et social, le taux d’effort des 10% des ménages les plus pauvres est de 8,1% et celui des 10% les plus aisés seulement de 3,4% !

 

Nicolas Sarkozy et François Fillon, proposent aujourd’hui d’étudier à nouveau les modalités de sa mise en place. En quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit de majorer le taux de TVA pour freiner la pénétration des produits importés, la différence avec l’ancien et le nouveau taux étant utilisé pour financer la Protection sociale. De nouvelles exonérations de charges pourraient être ainsi accordées aux entreprises, les exonérations actuelles (30 milliards € au total) compensées en partie. Dans cette optique, plusieurs dizaines de milliards d’euros passeraient à la charge des consommateurs !

 

La TVA « sociale », revient donc à alléger le coût du travail pour mieux résister à la concurrence internationale. Une partie du financement de la Sécurité sociale par les entreprises bascule ainsi vers les ménages, via une baisse des cotisations patronales. C'est ce qu'a appliqué notamment l'Allemagne depuis le 1er janvier 2007 avec 1 point sur les 3 de hausse du taux normal de TVA (de 16 à 19%) consacré au financement de la protection sociale. Les deux autres points servent à combler les déficits publics.

 

En France, les organismes de Sécurité sociale, dont les URSSAF concernés au premier chef par cette affaire, retiennent plutôt l'hypothèse d'une hausse de la TVA de deux points qui s'accompagnerait d'une baisse des cotisations patronales pour les entreprises et de la CSG pour les salariés.

 

Mais l’architecture de ce projet ne garantit en rien que la hausse de la TVA viendrait abonder les budgets sociaux ou augmenter le salaire net des salariés. Il est possible, sinon probable, que cette nouvelle recette vienne aussi combler le trou des déficits publics. Le doute est également entretenu sur le pourcentage d’augmentation qui varie de 1 à 5 points ! Certains membres de la majorité présidentielle évoquent même un taux qui pourrait être de l’ordre de 5 points. Si tel est le cas, la TVA principale passerait alors de 19,6% à 24,6%.

 

Cette réforme de la TVA est en outre très délicate à appliquer économiquement et comporte de nombreux risques. D’abord celui de freiner la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française mais aussi celui, non négligeable, que les entreprises ne répercutent pas dans leurs prix les allégements de charges sociales.

 

Concernant le financement proprement dit de la Sécurité sociale, le président de la République et le Premier ministre répètent régulièrement qu’il n’y a que deux pistes pour résorber le déficit cumulé historique de 29,8 milliards € des régimes de base et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) : la création de la TVA « sociale » ou l'augmentation de la CSG. Mais il existe une troisième voie qui consisterait à créer une sorte de cotisation universelle de Sécurité sociale, tous régimes et tous risques confondus pour remplacer les cotisation salariales et patronales actuelles.

 

La part des salaires dans la richesse produite chaque année ayant baissé de 10 points ces trente dernières années et les différentes prestations maladie, familiales ou vieillesse étant accessibles à tous les citoyens, le principe de solidarité nationale exigerait que soient mis à contribution l’ensemble des revenus des personnes physiques. L’actuelle CSG pourrait donc être fusionnée avec l’impôt progressif sur le revenu. C'est d'ailleurs une proposition de réforme du PS mais François Hollande vient d'annoncer qu'elle s'étalerait jusqu'à la fin du quinquennat...

 

La « CSG entreprise » aurait également des effets bénéfiques sur l’emploi, en particulier pour les PME souvent étranglées par les contraintes imposées par les « donneurs d’ordre ». Plusieurs syndicats sont pour cette raison, favorables à cette nouvelle assiette qui serait de surcroît beaucoup plus stable que l’assiette salaire. La confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et l’Union patronale artisanale (UPA) y sont particulièrement favorables, à la différence du MEDEF. Mais cette piste sera sans doute écartée par Nicolas Sarkozy lors du prochain sommet social...

 

Aujourd'hui, au terme de ce quinquennat, la France compte 4,5 millions de chômeurs en incluant les DOM, 1 215 000 chômeurs supplémentaires depuis 2008 ! A cela, il faut ajouter trois millions de salariés précaires, trois millions de salariés à temps partiel, huit millions de personnes pauvres gagnant moins de 950 € par mois !

 

Dans un pays comme la France où les impôts indirects (TVA, TIPP et taxes diverses) représentent 65% des recettes budgétaires de l’Etat, l’augmentation de la la TVA est un non-sens économique et va accroître encore les inégalités sociales, déjà très grandes.

 

Cette politique économique et fiscale ressemble, à s'y méprendre, à celle de Margaret Thatcher ou de Georges Bush qui s’étaient fait, hier, les champions de la hausse de la fiscalité indirecte, de la baisse des impôts sur le revenu et de la quasi-disparition des droits de succession pour les familles les plus aisées...

 

Article tiré du site   Agoravox 

Photo Creative Commons : TVA par Wikimédia (http://commons.wikimedia.org/wiki/File:US

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